Le LOU Rugby, GL events et le Village by CA Centre-est – s’associent pour créer Le Pack, accélérateur start-up Sport Business, un écosystème privé d’accélération dans le domaine du sport. L’objectif : identifier et faire émerger les champions du sport business de demain. Véritable plateforme d’accélération de projets innovants dans l’univers du sport, Le Pack permettra aux start-up qui l’intégreront d’accéder à un programme d’accompagnement de grande qualité d’une durée de 24 mois et de rejoindre un écosystème composé d’acteurs pluridisciplinaires et d’experts métiers de premier plan
Avec un marché estimé à 37 milliards d’euros en France, soit 2 % du PIB, et 275 000 emplois, le très dynamique secteur du sport voit émerger des start-up de plus en plus nombreuses. C’est pour stimuler leur développement et favoriser l’émergence de pépites que Le Pack propose d’accompagner les plus innovantes et pertinentes d’entre elles à travers un dispositif fondé sur 3 piliers :
Le sport fait émerger des enjeux transverses aux débouchés prometteurs pour de multiples secteurs. La plateforme d’innovation Le Pack a ainsi vocation à accélérer des projets permettant les mutations digitales, technologiques ou sociales du sport, sur les thématiques suivantes :
Le Pack est né de l’association de trois grands acteurs sportifs et économiques : le LOU Rugby, GL events et le Village by CA Centre-est. Ce partenariat mise sur la force du collectif et l’association des ressources et des expertises de chacun pour proposer un dispositif unique et performant.
Le LOU Rugby est le club professionnel de rugby de la ville de Lyon. Créé en 1896, il est l’un des clubs français les plus anciens et évolue aujourd’hui en TOP 14. En réinventant sa relation avec ses partenaires et son public, le LOU Rugby se transforme en profondeur : le club a su mettre en place une stratégie d’innovation ouverte en collaboration avec des start-up telles que Vogo, Digifood ou Lyf Pay. Le Pack en est ainsi la concrétisation formelle et opérationnelle de cette démarche d’innovation.
Acteur des plus grandes manifestations sportives internationales et gestionnaire d’équipements sportifs, le groupe GL events porte les valeurs de l’entrepreneuriat et la passion du sport et apportera aux start-up son savoir-faire en matière de création d’opportunités business. GL events est également copilote du Comité Stratégique de la Filière Sport et membre fondateur du GIE France Sport Expertise.
Porté par le Crédit Agricole Centre-est et membre du premier réseau d’accélération de start-up et d’innovation de France, le Village by CA Centre-est a accompagné plus de 60 start-up leur permettant en moyenne de multiplier leur chiffre d’affaires par 2,5, favorisant la création de plus de 300 emplois et la levée de 100M€. Le "sport comme école de la vie" est une des valeurs fortes portées par le Crédit Agricole qui apportera, entre autres, un accès à un réseau de clubs sportifs.
Découvrez le programme d'accompagnement des start-up du village
Le Pack s’appuie aussi sur des partenaires engagés dans la sélection des start-up, leur accompagnement et leur développement. Parmi eux : Bpif rance, Nutrisens et Mycoach. Grâce à leurs expertises et expériences dans des domaines complémentaires, les partenaires du Pack pourront challenger la structure des start-up, les aider à optimiser leur offre et les confronter au terrain
Le région Auvergne-Rhône-Alpes mène une politique ambitieuse en matière de sport. Elle entend se positionner comme une région d’excellence en la matière. La présence de grands comptes mondialement reconnus et d’un riche écosystème de soutien à l’innovation rend le territoire fertile et attractif pour les start-up de l’univers du sport. Le Pack a ainsi vocation à compléter cet écosystème régional, en répondant aux besoins spécifiques des porteurs de projets innovants, en région comme sur l’ensemble du territoire national. En effet, grâce notamment à la force du réseau Village by CA, qui compte aujourd’hui 37 Villages en France, l’accélérateur Le Pack souhaite accompagner les pépites du sport business là où elles se trouvent et créer ainsi une dynamique à travers le pays.
Le partenariat Sodexo - Le Village by CA Centre-est ne date pas d'aujourd'hui. Sodexo est l'un des partenaires de la première heure du Village by CA Centre-est lors de sa création en 2017. D'ailleurs l'entreprise Sodexo et le Crédit Agricole tissent des liens étroits depuis de nombreuses années.
Le Village by CA Centre-est fait partie du réseau des Villages by CA, premier dispositif d'Open Innovation de France. Le Réseau des Villages c'est plus de 1 000 start-up accompagnées et plus de 600 partenaires PME, ETI, ou grands groupes du territoire.
La devise du réseau des Village "Coopérer pour innover" .
Le Village propose aux start-up un accompagnement personnalisé afin de les aider à structurer et à développer l'entreprise. Le Village by CA Centre-est apporte aux start-up un réseau qui s'inscrit dans un écosystème fort au travers de mises en relation avec notamment nos partenaires mais également il apporte des leads business qui sont nécessaires à son développement.
Le Village, organise tout au long de l'année des ateliers, des MasterClass, des conférences,... pour permettre à chaque start-up de développer son business.
La mise en relation avec les partenaires est un point clé de la stratégie du Village. Les entreprises partenaires travaillent avec les start-up sur les enjeux de la transformation et d'innovation grâce à un accompagnement réalisé par des experts de la transformation des entreprises et de la création de nouveaux business.
En tant que leader mondial des services de qualité de vie, Sodexo a pour objectif d’améliorer la « Qualité de vie » de ses 100 millions de consommateurs servis chaque jour.
L’esprit d’entreprendre et l’innovation sont ancrés dans notre ADN et nous les faisons perdurer en travaillant étroitement avec des start-up pour enrichir l’expérience de nos consommateurs et répondre à l’évolution rapide de leurs besoins et de leurs comportements.
Nous sommes fiers d’être partenaire du Village by CA qui permet à des entreprises émergentes de se faire connaître et se développer localement et à l’international.
Découvrez l'interview d'Arnaud de Valicourt, Directeur Régional Bourgogne - Rhône-Alpes - Auvergne de Sodexo Sogeres Entreprises
Le Village by CA Centre-est c'est deux établissements en plein coeur de la région Lyonnaise. Ces lieux de vie, accueillent certaines start-up qui sont accompagnées par le programme du Village by CA Centre-est. Ce sont des espaces modernes et agréables qui favorisent l'échange, le partage et la convivialité entre villageois.
Ces lieux ouverts permettent également d'excuber des équipes projet, au coeur d'un écosystème d'innovation.
Découvrez nos espaces !
Basé à Champagne aux Mont-d'or, les start-up et excubés ont la chance de travailler et d'évoluer au sein de l'ancienne maison de soyeux lyonnais et d'un parc arboré de 10 hectares.
Découvrir nos programmes d'accompagnement de Start-up.
Cette grande maison historique, accueille également des événements tels que des séminaires et des réunions et des événements divers d'entreprise. Le caché de cette bâtisse est mis en valeur lors de ces événements.
En savoir plus sur notre activité événementielle.
Basé dans le centre de Lyon, au sein du parc de l'historique Stade de Gerland, Ce lieu de vie a ouvert le 2 novembre 2020. Cet espace vient renforcer notre offre auprès des start-up que nous accompagnons, grâce à un emplacement au pied du métro.
Ce lieu de vie mélange espace partagé et bureaux fermés pour répondre aux différentes attentes des start-up ou des équipes projet excubées.
Merci à Maddyness pour cette belle mise en lumière de notre structure et de notre programme d'accompagnement.
Nous sommes ravie d'avoir pu paraitre dans l'agenda de ce magazine spécialisé start-up et réputé pour son expertise dans le domaine de l'innovation.
N'hésitez pas à postuler à notre appel à candidatures sur le site de Maddyness
Le Village by CA Centre-est recherche des start-up innovantes et ambitieuses pour intégrer sa 11ème promotion.
Pour vous inscrire c’est simple, il vous suffit de cliquer sur le lien d’inscription.
Profitez d’un écosystème dynamique avec le réseau des Villages by CA, d’un réseau de 600 partenaires et de mises en relations qualifiées.
Découvrez notre vidéo de présentation du programme d'accompagnement des start-up.
Le Village by CA Centre-est, propose un programme d’accompagnement personnalisé de 24 mois, avec :
Intégrer le village c’est aussi profiter d’une expertise et de participer à des ateliers au travers des champs d’actions suivants :
Notre équipe accompagne des start-up dans divers domaines d’activité, l’important c’est d’avoir…
Découvrez quelques résidents du Village
Le fonds investissement Crédit Agricole Création, partenaire de la Foodtech Lyon AuRA, est un fonds d’investissement local, intervenant sur le territoire de la Caisse Régionale Centre-Est, dont l’objectif est de favoriser le développement commercial de startups innovantes en phase de lancement commercial.
Xavier Bidaux nous livre quelques observations issues de l’accompagnement réalisé auprès de 90 startups du réseau du Crédit Agricole.
Avec un recul de quelques mois suite à cette crise, si une large majorité de startups apparaît, à date, en mesure de passer le cap, les autres devront à minima muscler leur business model et gérer leur cash au plus près, voir réorienter ou différer leurs projets.
Vous voulez en savoir plus sur Xavier Bidaux et son champ d'action, c'est par ici
N'hésitez pas à découvrir le programme d'accélération de Start Up sur-mesure que propose le Village by CA Centre-est.
Découvrez l'écosystème de notre partenaire La Foodtech Lyon AuRA
Intrapreneuriat
De quoi on parle ?
L'intrapreneuriat c'est permettre à des collaborateurs de tout horizon de proposer et développer une idée au service de la vision de l'entreprise.
Cela peut concerner tous types d'innovations, aussi bien produits, services, qu'organisationnelles.
L'objectif :
Promouvoir l'innovation dans l'entreprise.
Stimuler de nouveaux gisements d'idées.
Impliquer et embarquer les équipes dans les projets de demain.
Notre programme :
3 mois pour tester et se lancer !
> De la formation en collectif pour favoriser les échanges et le partage d'expérience avec l'intervention de plusieurs experts.
> Un suivi individuel pour construire et tester le business model de l'idée.
> L'hébergement de la Promotion possible dans votre entreprise ou au Village by CA Centre-est.
Envie d'en savoir plus ? contactez-nous : camille.montagne@ca-centrest.fr
Après avoir exposé dans deux premiers articles les bonnes pratiques pour développer un produit innovant, de l’idée jusqu’au prototype, nous nous attachons dans ce dernier volet à apporter notre regard pour passer efficacement du prototype à l’industrialisation.
Ces articles n’ont pas la prétention d’être exhaustifs, mais sont un simple partage d’une vision issue de notre expérience.
Dans le deuxième article, nous avions présenté le prototype comme l’étape permettant de réaliser les bons choix techniques au regard :
- des coûts fixes et variables,
- de l’échelle de déploiement et du planning associé
- de la réglementation sur le marché cible
- de l’esthétisme
- de son conditionnement
Mais alors à partir de quand arrête-t-on de parler de prototype pour parler de produit ?
Dans un contexte où tout va très vite et où il faut s’adapter en permanence (et donc réévaluer régulièrement les critères cités), la frontière entre les deux est mince.
Ce qui caractérise essentiellement le produit aujourd’hui, est le passage à la production industrielle.
Une fois l’idée validée, la preuve de marché obtenue, la faisabilité technique confirmée, les choix techniques imaginés, vient le temps d’industrialiser. Toujours dans une logique d’investissement progressif et itératif pour ménager les risques (temps de développement, coûts), la vision industrielle devra suivre deux étapes : la présérie et le passage à l’échelle.
1.1 La présérie
Il s’agit de la première fabrication industrielle en petite quantité d’un produit, avant le passage à l’échelle.
À ce stade, une stratégie industrielle globale est de rigueur.
Elle devra définir dans un premier temps le nombre de produits à fabriquer. Ce nombre est en lien avec la technicité nécessaire à maîtriser par l’industriel et sa connaissance du projet. Un fabricant découvrant le projet devra faire plusieurs itérations de production pour ajuster son processus. Les quantités peuvent également varier en fonction de la complexité du produit, du nombre de premières précommandes en attentes ou plus largement du volume de ventes envisagées dans un délai court terme.
Attention au fait que la présérie ne sera “vendable” que lorsque les certifications seront obtenues. Ces certifications se feront sur un exemplaire de la présérie.
Découleront ensuite de ce premier critère, les choix suivants :
- La typologie de l’outillage de la production (ex. type de moule pour le boitier) pouvant aller jusqu’aux matériaux,
- La quantité de matière/composant optimale permettant de garder un coût de revient acceptable,
- Les fournisseurs, en fonction de leur expertise, coût, délai, fiabilité, etc.
La dimension marché, qui est indispensable au début du processus d’innovation, conserve toute son importance dans la phase d’industrialisation.
Pour tous ces choix, on s’aperçoit alors que la dimension marché, qui est indispensable au début du processus d’innovation, conserve toute son importance dans la phase d’industrialisation. En effet, en fonction de la cible visée, le positionnement du produit varie. La qualité, qui se retranscrit dans le choix des matériaux, des moules, etc. doit être alignée à ce positionnement.
Ces choix sont également influencés par la réglementation du marché cible. Selon que le produit s’adresse à des enfants, qu’il soit destiné au milieu hospitalier, qu’il soit soumis à des conditions extrêmes ou encore selon la zone géographique envisagée, les caractéristiques à retenir telles que la robustesse, les matériaux, les techniques d’assemblage, etc. seront différentes.
L’étape présentée ci-dessus consiste au passage du prototype au produit. Elle permet ainsi d’optimiser le processus de production, valider des conformités/obtenir des certifications pour pouvoir passer sereinement à la production en grande série.
1.2 Le passage à l’échelle
Le passage à l’échelle (ou passage en grande série) signifie produire en grandes quantités. Cette notion est toute relative et dépend fortement du marché sur lequel l’entreprise évolue.
Notons que si la présérie a permis de produire de façon optimisée les premières quantités, elle ne fige pas pour autant les choix qui ont été faits. Comme on vient de le voir, la notion de processus optimal varie en fonction des orientations stratégiques réalisées. Ainsi, à chaque changement notable, une présérie sera produite pour valider les hypothèses et optimiser le processus de fabrication.
Prenons l’exemple des économies d’échelles. Elles peuvent concerner des coûts unitaires faibles qui n’avaient pas d'impact notable au démarrage, mais qui prennent rapidement de l’ampleur lors du passage à l’échelle. C’est le cas pour tous les critères évoqués dans le paragraphe sur la présérie.
Cette succession de préséries tire sa source du versionnage.
L’apparition du logiciel au sein d’un produit, que ce soit pour son interaction et/ou son fonctionnement, a fait apparaître la possibilité de versionner ce dernier. Cette pratique, qui permet d’être en amélioration constante sur les évolutions du produit a surtout permis de diminuer les délais de mise sur le marché.
Avant cela, les pratiques usuelles voulaient que le niveau de maturité de la solution développée soit à son maximum
Avant cela, les pratiques usuelles voulaient que le niveau de maturité de la solution développée soit à son maximum (TRL9. voir L'échelle TRL [Technology readiness level]) avant de passer à la phase d’industrialisation. Depuis, cette approche a bien évolué.
Lancées dans une course à l’innovation, motivée par une concurrence accrue et des consommateurs en soif de nouveauté, les entreprises ont pour objectif de satisfaire au maximum les attentes des clients. Cela les pousse à devoir adapter régulièrement les produits et donc réduire leurs délais de mise sur le marché.
Imaginez qu’un produit soit développé des années durant avec tous les coûts et investissements que cela sous-entend, pour qu’au bout du compte, le marché “n’ait plus envie” de l’innovation… C’est ce qu’on appelle dans le jargon, “l’effet tunnel”.
Ainsi aujourd’hui, on observe une mise sur le marché bien plus anticipée, qui nécessite de prévoir les développements futurs qu’ils soient techniques (ex : intégrer des composants plus performants, une batterie plus importante…) ou ergonomiques (meilleure prise en main, interface utilisateur plus fluide…) ou encore esthétiques (modification du design, nouveaux coloris…).
Les premières versions du produit serviront alors à valider les hypothèses de volumes de ventes et à adapter les versions en fonction des retours clients, des observations du terrain.
"Une attention particulière sera apportée au rythme des mises à jour, permettant de garder en haleine les utilisateurs sans les déstabiliser."
La propriété intellectuelle (PI) est souvent considérée comme essentielle au développement d’une innovation. Elle incarne la valeur de l’unicité du développement dont dépendrait la valeur économique du projet. Cette propriété intellectuelle peut être artistique et/ou industrielle et doit naître d’un accroissement intellectuel (on parle d’amélioration de l’état de l’art).
La vision “PI” peut être décomposée en deux objectifs distincts :
● La valorisation de l’innovation comme avantage concurrentiel
● La sécurité de l’innovation comme protection contre les concurrents
Le premier objectif est très souvent utilisé comme articulation de valorisation de la société en vue d’une augmentation de capital. Le second comme élément juridique permettant de maîtriser son avantage concurrentiel.
Outre les dépenses de formalisation de la propriété intellectuelle (recherche d’antériorité/le brevet/les extensions/annuités/la veille concurrentielle/,etc.), le temps homme de recherche est non négligeable et peut dans certains cas, être en contradiction avec la rapidité d’accès au marché.
"La volonté de développer une propriété intellectuelle est donc une réflexion stratégique à aborder en début de projet."
Pour être vendable, tout produit doit suivre les règles du territoire sur lequel il sera déployé.
4.1 En Europe
Les certifications les plus classiques sont : la certification européenne (CE), la certification européenne électromagnétique (CEM), la certification environnementale (REACH & ROHS). S’ajoute à cela la règle légale de protection des données (RGPD) et des certifications de protections mécaniques nommées “indice de protection” (IP). Chacune d’entre elles trouve sa spécification en fonction de la solution en elle-même et de son environnement d’utilisation. Des organismes tels que le LNE (Laboratoire National de métrologie et d'Essais)[1] ou encore la Chambre de Commerce et d’Industrie[2], peuvent renseigner sur les axes obligatoires à respecter et les directives à considérer.
4.2 L’autocertification
Si le respect de la réglementation liée aux certifications est obligatoire, leur passage peut, dans certains cas, être simplement fortement conseillé. On parlera alors d’autocertification. Pour celle-ci, il faut néanmoins formaliser un document exhaustif au sujet du bon respect des règles imposées. Des experts métiers peuvent apporter leur aide et faire passer des essais. Ils ne permettent pas la certification, mais renseignent sur la bonne tenue du dossier. Ces essais sont aussi conseillés en préétude de la certification, afin de se rassurer sur son obtention qui peut devenir onéreuse en cas d’itération.
En effet, à chaque modification hardware et/ou mécanique de l’objet, les certifications sont de nouveau à considérer. C’est pour cela que cette étape arrive en stade de présérie, lorsque l’on passe du prototype au produit.
Aux premières ventes se termine une étape R&D et commencent deux nouvelles, à savoir : le suivi du bon fonctionnement de la solution et le développement de la prochaine version.
Le suivi du bon fonctionnement est souvent associé à la maintenance, où l’objectif principal est de gérer la montée en charge du service et d’effectuer l’ensemble des mises à jour nécessaires.
Concernant le produit physique, le terme de Service Après Vente est plus approprié. Même si toute l’attention a été apportée à la bonne adéquation utilisateur/produit, il y aura avec certitude des retours terrain à considérer, bons au mauvais.
Chacun de ces retours doit être traité par une cellule de feed-back permettant d’intégrer des améliorations dans la/les prochaine(s) version(s). Ce principe rentre dans le spectre d’amélioration continue de la qualité sous deux axes :
● Les démarches proactives sous la forme d’enquêtes miroirs, d’appels téléphoniques, d'enquêtes de satisfaction.
● Les démarches continuent sous la forme de retour des commerciaux, des techniciens, des réclamations clients.
Cette démarche nécessite un formalisme dédié permettant la prise de note et l’analyse des résultats.
Mettre sur le marché un produit industriel innovant nécessite une attention particulière et une écoute active de sa cible et de son environnement. L’aventure (et les efforts) est loin de s’arrêter à la validation du prototype et encore moins aux premières ventes. Afin de rester compétitif, tous les paramètres sont à prendre en compte pour faire évoluer le produit au rythme du marché.
Enfin, le raisonnement proposé dans cet article montre que le passage du prototype au produit est avant tout un travail de gestion et de stratégie de déploiement.
Auteurs
Camille MONTAGNE, Innovation Program Manager, Village By CA Centre-est
Arnaud ROQUEL, CEO, Everblix
Références
[1] Site du LNE https://www.lne.fr/fr
[2] Site de CCI Lyon Métropole / Réglementation européenne : https://www.lyon-metropole.cci.fr